Ombres et Lumière

20.08.2011

18 jours ont passé depuis mon dernier article.

Il faut que je vous dise, je suis très occupée en ce moment.

Je prépare un défi qui ne pourra être visible que début décembre !!!

Mais les recherches de tissus, les patrons un peu particuliers,

puis la réalisation de mon idée,

tout cela est très longs à mettre au point.

Oui, je travaille encore pour ma poupée préférée, une "Chérie".

Je participe tout de même,

aujourd'hui

20 août: Ombres et lumière chez

C'est tout naturellement que j'ai pensé au théâtre d'omdre grec.

Le Karaghiosis

L’art du théâtre d’ombre est d’origine orientale. Il existe plusieurs théories concernant l’apparition et la diffusion de celui-ci au Moyen-Orient, et il semble qu’il soit devenu populaire chez les Turcs musulmans au XVIème siècle.

Son arrivée en Grèce et son hellénisation datent de la fin du XIXème siècle et eurent lieu à Patras grâce au marionnettiste Dimítrios Sardoúnis ou Mímaro (1865-1902).

C'est dans les théâtres d'ombres où, traditionnellement, des marionnettes représentent des scènes cocasses de démêlés entre gouvernants et gouvernés, que se manifeste le plus gaiement la liberté d'expression politique à Athènes.

En général, dans ces théâtres, qui se transmettent de père en fils depuis des générations, l'animateur assure à lui seul le spectacle : il fabrique ses personnages avec de la peau de chèvre et du carton, les manipule derrière un écran transparent, interprète les différents rôles et introduit des allusions politiques dans les dialogues...

La plupart des pièces se situent à l'époque de l'occupation turque et narrent les aventures de Karaghiozis, petit pantin rebelle, au dos bossu, au nez difforme et aux énormes pieds nus. Karaghiozis a comme atout principal son bras droit, cinq fois plus long que son bras gauche, dont il se sert pour satisfaire son gros appétit et harceler ses ennemis turcs, qu'il parvient également à berner par ses vantardises, ses mensonges, ses filouteries et ses larcins.

Le théâtre d'ombre connut son âge d'or quelques années avant la Seconde Guerre mondiale, où l'on dénombrait une centaine de montreurs de marionnettes ambulants. Aujourd'hui, il n'en reste que quelques-uns à Athènes, concurrence du cinéma et de la télévision oblige.

Celà étant, la saga de ce vaurien de Karaghiozis attire toujours un public nombreux... Il faut dire que l'on reconnaît dans ce personnage l'incarnation de l'esprit frondeur du peuple grec face à l'oppression.

(Texte trouvé ici)

Petite vidéo illustrant les théâtres d'ombres.