30 septembre 2010 à 17h46,
je me dirige vers l'avenue Rapp
17h 48, un gros nuage et le ciel presque noir.
Va-t-il me tomber sur la tête avant que je puisse prendre
les photos tant attendues ?
OUFFFFFFF !!!
NON.
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Jules Lavirotte
1864 - 1929
C'est le plus délirant et le plus singulier de tous les architectes de 1900
Il fut le premier à habiller certaines de ses façades
avec d'immenses panneaux de grès flammé.
Il a orné ses immeubles avec un symbolisme parfois érotique exubérant,
en collaboration avec le céramiste Alexandre Bigot.
En témoigne la façade de l'immeuble de l'avenue Rapp,
dans le 7ème arrondissement de Paris,
considéré comme le chef-d'oeuvre de Lavirotte
et
primé au concours des façades de la ville de Paris en 1901
Sculptures de Théobald-Joseph Sporrer, Firmin Michelet, Alfred Jean Halou et Jean-Baptiste Larrivé
La porte d'entrée n'est ni plus ni moins qu'un phallus même pas déguisé
et
la poignée en forme de lézard (terme d'argot parisien désignant la verge)...
L’encadrement sculpté de la porte d’entrée est composée d’un décor à motif de tiges.
Les ventaux sont en bois sculpté, verre et fer.
Au-dessus de celle-ci, on remarque Adam et Eve après le péché,
encadrant un buste de femme
qui représenterait Mme Lavirotte elle-même
(du moins c'est ce que dit la légende...)
portant un boa en renard, possible personnification du Serpent de la Genèse.
Retenue de balcon en grès du rez-de-chaussée.
La loggia
et ses détails
Céramique
d’Alexandre Bigot,
1862-1927
Des symboles discrets mais non moins éloquents sur la procréation se remarquent,
comme la tortue.
Il revient même (comble du mauvais goût selon les spécialistes)
à l'historicisme tant décrié des académistes
en ajoutant ici et là des bucranes.
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