C'est un peu long, mais je vous en supplie, allez jusqu'au bout.
C'est décidé, vous ne verrez plus jamais de pub sur mon blog.
J'en ai assez de me sentir obligée de faire un article.
Ce blog était né,
en premier lieu,
pour me distraire et vous en faire profiter.
En deuxième lieu,
j'avais adhéré aux droits d'auteurs espérant, comme chacune d'entre nous,
mettre un peu de beurre dans les épinards.
NON, il n'en ai rien.
En fait ce n'est qu'arnaque.
Tout est transformé en points
dès que l'on atteint un seuil d'euros auquel la société devrait nous payer.
J'en ai assez que l'on nous prenne pour des vaches à lait.
La pub ne rapporte qu'à Over-Blog, en plus de leur partonariat avec TF1 et autres.
Comme le dit si bien LA FROGUETTE
- "Et oui ça m'a gonflée ...
marre de se faire prendre pour une bille ...
marre de me tranformer en bling bling pour quelques centimes d'euro ...
marre de tomber dans le piège de la surconsommation
qui nous prends tous pour des pigeons..."
Tu vois Froguette,
toi tu parles de pigeons
et moi,
de vaches à lait.
Je me sens beaucoup mieux,
légère et court vêtue, elle allait à grands pas ...
mais où vais-je là, je m'égare !!!
La Laitière et le Pot au lait
Perrette sur sa tête ayant un Pot au lait
Bien posé sur un coussinet,
Prétendait arriver sans encombre à la ville.
Légère et court vêtue elle allait à grands pas ;
Ayant mis ce jour-là, pour être plus agile,
Cotillon simple, et souliers plats.
Notre laitière ainsi troussée
Comptait déjà dans sa pensée
Tout le prix de son lait, en employait l'argent,
Achetait un cent d'oeufs, faisait triple couvée ;
La chose allait à bien par son soin diligent.
Il m'est, disait-elle, facile,
D'élever des poulets autour de ma maison :
Le Renard sera bien habile,
S'il ne m'en laisse assez pour avoir un cochon.
Le porc à s'engraisser coûtera peu de son ;
Il était quand je l'eus de grosseur raisonnable :
J'aurai le revendant de l'argent bel et bon.
Et qui m'empêchera de mettre en notre étable,
Vu le prix dont il est, une vache et son veau,
Que je verrai sauter au milieu du troupeau ?
Perrette là-dessus saute aussi, transportée.
Le lait tombe ; adieu veau, vache, cochon, couvée ;
La dame de ces biens, quittant d'un oeil marri
Sa fortune ainsi répandue,
Va s'excuser à son mari
En grand danger d'être battue.
Le récit en farce en fut fait ;
On l'appela le Pot au lait.
Quel esprit ne bat la campagne ?
Qui ne fait châteaux en Espagne ?
Picrochole, Pyrrhus, la Laitière, enfin tous,
Autant les sages que les fous ?
Chacun songe en veillant, il n'est rien de plus doux :
Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes :
Tout le bien du monde est à nous,
Tous les honneurs, toutes les femmes.
Quand je suis seul, je fais au plus brave un défi ;
Je m'écarte, je vais détrôner le Sophi ;
On m'élit roi, mon peuple m'aime ;
Les diadèmes vont sur ma tête pleuvant :
Quelque accident fait-il que je rentre en moi-même ;
Je suis gros Jean comme devant.
Coucou Corinne,
Encore du La Fontaine !!!
Excusez-moi, si j'ai été un peu longue aujourd'hui.
Mais je devais le faire.
Et qu'est-ce que je me sens bien !!!
Plus d'obligation,
AUCUNE.
Tout ce que je ferai dans l'avenir sera uniquement par envie du partage
et la joie de vous retrouver.
MERCI
à chacune de m'avoir lu.